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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 10:21

On retrouve le garde forestier Leon de l’excellent roman Mémoire des Embruns. Il s’installe en Tasmanie dans une petite bourgade composée principalement de bûcherons à la tête dure et aux idées courtes et rudes. Surveillant du parc naturel voisin, il va avoir du mal à s’imposer alors qu’une majorité d’habitants voit en lui un ennemi militant écologique qui va les priver de leur travail.

Leon va faire la connaissance de Max, le fils de ces voisins, charmant bambin de dix ans amoureux des chiens, puis de Miki, adolescente de dix-sept ans qui tient avec son frère Kurt le seul restaurant du village.

Miki et Kurt, plus âgé, ont survécu à l’incendie qui a emporté leurs deux parents. Le poids de la culpabilité et d’une religion sectaire très lourde pèse sur leurs épaules. Miki est pratiquement la captive de son frère qui l’exploite et ne lui laisse aucune liberté alors que lui mène une seconde vie assez mystérieuse.

Le propos du livre est avant tout la conquête laborieuse de cette liberté par Miki, liberté qui va passer par l’amitié de Leon et de Max, l’aide de Geraldine qui tient l’Office du Tourisme.

Le décor est magistral. Les grandes forêts d’eucalyptus en sont le fond, avec sa faune si particulière composée de diables de Tasmanie, d’opossums, d’aigles magnifiques. Le cadre est somptueux et incite au voyage. Cette île perdue dans les mers australes doit mériter le détour.

La carte postale s’imposant en premier plan, l’histoire s’installe au rythme de la météo changeante. Beaucoup de caricatures chez les différents acteurs, mais les circonstances l’imposaient largement du fait d’une intrigue sympathique mais assez simple et parfois peu convaincante.

Pourquoi Kurt maintient-il sa sœur en semi-détention ? La révolte des bûcherons aura-t-elle gain de cause face aux impératifs écologiques ? Leon parviendra-t-il à se faire accepter des villageois ?

L’auteure reprend les thèmes qui lui sont chers comme l’amour de ce merveilleux pays, la cause écologie, la préservation des espèces, la recherche d’une fraternité et d’une empathie humaine faite d’amitié et de respect de chacun. On peut y voir une certaine naïveté. Sans aller jusque-là, j’ai été peu sensible à cette représentation, préférant m’intéresser d’abord à l’aspect touristique du roman, les personnages n’étant guère plus que des éléments de ce décor…

 

Michelangelo 22/04/2020

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